Une cérémonie laïque ou cérémonie civile est une célébration sans passage dans un lieu de culte.
Une célébration où tout est possible. La démarche se veut personnalisée. Selon les souhaits du défunt ou dans le cas où il n’aurait rien laisser paraître de ce qu’il ou elle aurait souhaité, c’est à la famille proche du défunt de décider. Se souvenir des moments passés ensemble, de ce qu’il ou elle a été pour vous dans sa vie, les bons et mauvais moments, des lectures de textes, des chants, de la musique ou tout simplement un moment de recueillement en silence pour lui rendre un dernier hommage.
Sans pratique ni religion, juste la volonté de se rassembler pour accompagner le disparu vers sa dernière demeure.
La cérémonie civile se déroule principalement et au commencement sur le lieu de mise en bière, à la chambre funéraire, dans le salon dédié au défunt et réservé à la famille de ce dernier jusqu’au moment du départ mais se poursuit tout au long du déroulement de la cérémonie jusqu’au cimetière ou au crématorium.
Comme au cimetière, on dresse et expose le cercueil, entouré de fleurs, de plaques et en général d’une photo posée sur le cercueil pour l’assemblée présente.
Lui dire ensemble, un dernier Au Revoir.
La famille, les amis et voisins prendront place derrière le corbillard et formeront un cortège à pied pour accompagner le défunt vers sa dernière demeure. Une mise en place du cercueil sur des tréteaux sera dressé dans l’allée de la tombe entourée de fleurs et de plaques pour un dernier moment de recueillement, comme des prises de paroles, des lectures de texte, etc…, avant de procéder à l’inhumation.
Une grande salle de cérémonie vous est réservée pour un dernier moment de recueillement, comme des prises de paroles, des lectures de textes, etc…, avant le départ du cercueil pour la crémation.
Une cérémonie civile est en général plus courte qu’une cérémonie religieuse, elle dure environ 45 minutes.
Au cimetière comme au crématorium, afin de ré exprimer l’affection porté au défunt et à la famille également, il est possible d’effectuer en geste d’adieu en déposant une rose ou tout autre geste qui vous semblera le plus approprié avant son départ.
Des condoléances verbales et un registre à signatures mis à votre disposition, sont organisées à l’issue de la cérémonie.
La cérémonie religieuse applique les rites et la tradition établis par la religion et pratiquée par le disparu.
Quelques exemples de rites :
Avant le cimetière ou le crématorium, le passage dans une église choisie par la famille, qui a préalablement rencontré le prêtre ou son représentant pour le déroulement de la cérémonie. Des lectures de textes, des chants seront choisis pour rendre un hommage au disparu.
La veillée dure environ 3 jours.
Dans le cas d’une inhumation, le prêtre accompagne la procession au cimetière pour bénir le défunt et la tombe.
Dans le cas d’une crémation, la seule contrainte est la non-dispersion des cendres.
Avant le cimetière ou le crématorium, le passage dans un Temple. Il n’y a pas de prière pour le repos de l’âme du défunt mais la lecture de certains passages de la Bible mettant en valeur la résurrection et la vie éternelle.
Dans le cas d’une inhumation, le pasteur accompagne le défunt jusqu’au cimetière et lis des versets de la Bible et dit des prières.
Le geste de la fleur est remplacé par de la terre pour un dernier geste d’adieu. Dans le cas d’une crémation, la dispersion des cendres est autorisée.
Les traditions Juives font généralement preuve de simplicité.
L’inhumation doit être faite dans les 24 heures suivant le décès.
Il n’y a pas de cérémonie à la Synagogue et le Rabbin fait sa prière des morts au cimetière où les fleurs et couronnes ne sont pas admises.
La religion applique des règles très strictes pendant la période du deuil. Il s’effectue en trois étapes :
La première semaine qui suit l’enterrement s’appelle « CHIVE’A », les trente jours « CHELOCHIM », la première année « CHIVE’A ». Elles n’autorisent ni crémation, ni don D’organes.
Il n’y a pas de cérémonie à la Mosquée et l’Imam fait sa prière des morts au cimetière. L’inhumation doit être effectuée dans les 24 heures suivant le décès dans le carré musulman du cimetière. Un cercueil très simple est généralement utilisé.
La religion applique des règles très strictes pendant la période du deuil et interdit la crémation et le don D’organes.
Les obsèques ont lieu le troisième jour après le décès. L'hommage se poursuit le neuvième jour, le quarantième et le jour d'anniversaire du décès.
L’incinération, le prélèvement d'organes et l’autopsie ne sont pas autorisés dans les rites orthodoxes. La tradition orthodoxe veut que l'on croise les bras du défunt sur sa poitrine.
Bougies, prières et fleurs ont toutes leur importance du fait qu'elles évoquent l'illumination et l'éclosion de l'âme dans le monde spirituel.
Le prêtre encense le corps du défunt au moment de la mise en bière. Le cercueil reste ouvert dans les pays d'usage Orthodoxe mais reste fermé dans les pays occidentaux conformément aux lois en vigueur. Au moment de l'ultime adieu, la famille dépose une poignée de terre sur le cercueil.
Chaque pays a ses propres rites et traditions funéraires. Bien qu’en voie de disparition dans la plupart des régions, certaines coutumes demeurent.
En Chine, les rites funéraires perdurent généralement, sous peine de porter mauvais augure.
Les croyances et traditions funéraires chinoises veulent qu’il y ait une vie après la mort. Le défunt reçoit donc des offrandes afin qu’il soit accompagné dans l’au-delà.
La famille se doit de rester présente et de surveiller le défunt tout au long de la veillée funèbre.
Les croyances funéraires chinoises veulent que le défunt, ainsi que son âme, soient accompagnés vers l’au-delà par des prières. De l’encens est allumé tout au long de la veillée mais aussi après, pour faire fuir les mauvais esprits.
La période de deuil pour les membres de la famille du défunt dure 100 jours.
Une fois le cercueil placé dans la tombe, la famille du défunt jette une poignée de terre avant qu’il ne soit complètement recouvert. Tous les vêtements portés pendant ce jour seront incinérés de peur de porter malchance.
Porter le cercueil porte chance : beaucoup de volontaires se présentent généralement pour porter le cercueil. Au contraire, regarder le scellé du cercueil porte malchance, l’assemblée se détourne donc à ce moment-là. Le rouge symbolisant la joie, les endeuillés ne portent pas cette couleur.
Le bouddhisme prêche la réincarnation, le passage de l’âme du disparu vers un nouveau corps. Pour favoriser le processus qui se décompose en trois étapes :
1. L’agonie
2. Le positionnement
3. L’enterrement
Le moment de la mort et les cérémonies funèbres sont essentiels pour le passage de l’âme du disparu dans un nouveau corps. Tout repose sur le principe de réincarnation, qui va dépendre du karma du défunt. Si le karma est bon, la réincarnation sera positive, on reviendra en tant qu'humain ou que force divine. Si le karma est négatif, on prendra la forme d'un animal ou d'une puissance démoniaque.
Dans tous les cas, ce processus se déroule comme suit :
Le « Chikhai bardo » survient après le dernier souffle, amenant le mort soit à embrasser la lumière de l'esprit, ce qui évitera le cycle de renaissance, soit à perdre conscience durant une semaine.
Le « Chonyid bardo » intervient ensuite pour permettre à l'âme du défunt de choisir entre plusieurs déités pacifiques ou plus agitées. C'est un stade important où le disparu peut encore éviter d'être réincarné ou du moins améliorer ce processus.
Le « Sidpa bardo » clôt la métamorphose ; l'esprit retrouve ses sensations, revoit ses proches, juge ses actions passées, avant d'être ingéré par l'entité de la Mort Yama, ce qui aboutit à sa résurrection dans un nouveau corps.
Durant toute cette période, le défunt doit pouvoir s'appuyer sur la quiétude et les prières de sa famille et des moines. On utilise notamment le Bardo Thödol, livre sacré consacré aux défunts, dont les mantras facilitent la libération de l'âme.
Au-delà des obsèques, le secret est d’accepter l’absence tout en chérissant les beaux souvenirs avec amour. Car continuer à vivre avec la mémoire de l’autre, c’est se concentrer avec gratitude sur sa présence en soi plutôt que son absence. Cela prend du temps… le temps du deuil. (Texte extrait du site Aria-Cérémonie funéraire lyrique).